Suite à la réunion de crise à laquelle j’ai participé hier à Bercy, autour du Ministre de l’Economie et des salariés de l’entreprise, de nouveaux éléments sont apparus dans le dossier Ascoval. 

Le repreneur Altifort fait face à des difficultés importantes, liées notamment au fonctionnement du système bancaire et assurantiel. En outre, l’un des investisseurs privés, prévu dans le tour de table, n’a pas confirmé son engagement.

C’est la raison pour laquelle le projet de reprise d’Ascoval, porté par Altifort, est aujourd’hui fragilisé.

Avec le soutien de l’Etat et des collectivités locales, pour un montant déjà acquis de 47 millions d’euros, tout doit maintenant être mis en œuvre pour intégrer de nouveaux partenaires industriels, cette fois soutenus par les banques.

Devenue ultramoderne, compétitive et rentable après avoir bénéficié de 100 millions d’euros d’investissement depuis 2008, l’aciérie de Saint-Saulve a les moyens de pérenniser son activité, grâce au précieux savoir-faire et à l’implication sans faille des 281 employés. Il est encore temps de sauver l’un des plus beaux fleurons de notre sidérurgie.