M. Fabien Roussel attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur l’augmentation préoccupante du nombre de personnes sans domicile. Malgré l’engagement du Président de la République à apporter un toit à celles et ceux qui sont aujourd’hui sans-abri, les associations qui interviennent auprès de nos concitoyens sans logement relèvent que leur nombre ne cesse de croître. Elles soulignent tout particulièrement la situation des femmes vivant dans la rue ou dans leur voiture, parfois même avec leurs enfants. Certaines de ces familles se retrouvent sans abri en raison d’une expulsion locative, qui fait suite à la multiplication d’impayés. Il existe certes des dispositifs législatifs pour éviter aux citoyens et citoyennes français les plus fragiles de se retrouver sans logement. Mais ces dispositifs, parfois complexes, demeurent partiellement inopérants. Aussi, dans la perspective de prévenir des situations extrêmement douloureuses, il lui demande de lui indiquer les suites qu’il entend réserver à la demande des associations de solidarité qui souhaitent que l’autorité préfectorale n’accorde le concours de la force publique qu’après avoir réquisitionné un logement du contingent préfectoral pour y reloger la ou les personnes expulsées.

Pas de réponse de Monsieur le Ministre.