J’apprends que de nombreux points d’accueil spontanés de la CARSAT, implantés sur le  territoire des Hauts de France  sont fermés depuis le 1er janvier 2018.

Entre autres, je peux citer ceux d’Armentières, Seclin, Tourcoing, Cambrai, Maubeuge, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque, Saint-Omer, Arras, Abbeville, Péronne, Beauvais et Laon.

Les rendez-vous seraient partiellement maintenus mais leur  fonctionnement est pour le moment assez peu défini.

En effet, il semble que ceux-ci ne seraient accordés qu’à la population la plus fragilisée alors que le devoir de neutralité et d’égalité de traitement des assurés doit être impérativement respecté.

De même, la CARSAT  incite fortement  au dépôt des demandes de retraite par internet alors que la fracture numérique n’a jamais été aussi forte puisque selon les statistiques de l’INSEE, 75 % seulement des ménages seraient équipés d’un ordinateur et d’une  connexion internet et que, parmi eux, un grand nombre  d’usagers ne l’utilisent pas de façon optimale.

Internet doit se concevoir comme un outil supplémentaire et ne doit pas accentuer l’éloignement toujours plus grand des services et  des citoyens. On le constate au quotidien alors que les assurés sont attachés à l’accueil physique. Nul ne doit revivre la situation de 2013 encore très présente dans les mémoires.