J’ai été interpellé par les salariés de General Electric qui viennent de se mettre en grève pour dénoncer la suppression de 345 emplois du site de Grenoble, soit près de la moitié des effectifs de l’entreprise.

 

L’ancienne branche énergie d’Alstom avait pourtant été rachetée en 2015 par General Electric avec l’assurance de 1000 créations d’emplois en France avec l’aval de l’Etat français d’ici 2018. C’est à nouveau un mauvais coup pour l’emploi et les salariés et c’est à nouveau des engagements qui ne sont et ne seront pas tenus.

 

En défendant leur site de production, celui de l’un des leaders mondiaux de l’hYdroélectricité, première énergie renouvelable en France, les salariés défendent l’intérêt général.

 

L’Etat peut et doit intervenir et exercer l’option d’achat de 20 % du capital d’Alstom conformément à l’accord conclu en 2015.

 

Le silence du gouvernement sur ce dossier est injustifiable. Il met en lumière la dangerosité et la fragilité des accords liés aux changements de capitaux dans des filières industrielles indispensables à la réponse aux besoins humains. La filière hydroélectrique française doit être préservée, avec ses emplois, son savoir-faire, sa capacité de production. Elle est indispensable à la production électrique comme aux impératifs liés à la transition écologique.

 

Que comptez-vous mettre en œuvre comme mesures pour faire respecter la parole de l’Etat ?