Monsieur le Recteur,

 

J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur les contrats aidés de plusieurs écoles dont les renouvellements sont aujourd’hui refusés suite à la  baisse drastique et sans concertation, de leur nombre.

L’Education nationale semble privilégier pour les renouvellements, les dossiers relatifs aux auxiliaires de vie scolaire pour l’accompagnement des enfants handicapés en classe.

Certes, nul ne peut contester les besoins en la matière mais il est absolument indispensable de prendre en compte toutes les problématiques et de maintenir les aides indispensables au bon fonctionnement de l’école au moins dans les secteurs difficiles notamment ceux en REP, REP + ou REP Orpheline.

Il convient de rappeler que la plupart des directeurs continuent d’enseigner et n’ont pour la majorité des cas, qu’une journée sans élèves par semaine pour assurer le travail de direction. Beaucoup de petites écoles n’ont même pas ce temps nécessaire.

La charge de travail des directeurs d’école a considérablement augmenté ces dernières années avec notamment la gestion de la sécurité et de la complexité accrue des démarches administratives.

Les contrats aidés pour lesquels je vous saisis travaillent dans des écoles qui rencontrent de grandes difficultés, et qui accueillent de nombreux enfants en difficultés ou handicapés, à Saint-Amand-les-Eaux, Beuvrages et Vieux-Condé.

Ces personnes sous contrats aidés interviennent quotidiennement pour faire entrer et accompagner des intervenants tels que des psychologues, des orthophonistes, une infirmière qui vient faire une piqure d’insuline ou encore de parents qui viennent chercher leur enfant ayant un rendez-vous médical.

Nous sommes dans un arrondissement qui souffre beaucoup, fortement impacté par le chômage, sinistré économiquement et qui doit faire face de ce fait à de plus grandes difficultés sanitaires et sociales.

C’est pourquoi, je vous demande de bien vouloir prioriser ces emplois qui sont indispensables au bon fonctionnement de ces écoles.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Recteur, mes sincères salutations.