Après Bernard Arnault et François-Henri Pinault, c’est maintenant au tour de Carlos Ghosn d’être pris dans les filets de la fraude fiscale. Le président de Renault-Nissan est soupçonné d’avoir dissimulé une partie de sa rémunération au fisc japonais. Il a pourtant empoché au total la bagatelle de 13 millions d’euros en 2017, ce qui devrait être suffisant pour éloigner les tentations…
Mais l’appétit de nos grands patrons est décidément insatiable. En 2016, les rémunérations moyennes des dirigeants du CAC40 représentaient 93,4 fois le coût salarial moyen dans leur entreprise. Mieux, si l’on n’ose dire, 15 de ces cracks du CAC affichent une rémunération dépassant de 100 fois le niveau moyen des salariés de leur entreprise !
Parmi eux, Georges Plassart, l’ancien PDG de Carrefour, décrochait la palme avec 9,7 millions d’euros engrangés en 2016. Depuis, ce sont les salariés qui trinquent. Et pendant que les premiers de cordée en profitent sans limite, le gouvernement refuse d’augmenter le SMIC, au prétexte que « ça coûte trop cher ». 
Ces rémunérations scandaleuses, conjuguées à la fraude fiscale pratiquée sans vergogne par les ultra-riches, sapent la confiance de nos citoyens autant qu’elles privent notre budget de recettes essentielles.
C’est pourquoi il est urgent de mettre en place de nouvelles règles pour construire une fiscalité juste. Chacun doit contribuer à l’impôt en fonction de ses moyens. Les députés communistes feront des propositions en ce sens dans les prochaines semaines.