Les menaces qui pèsent sur ASCOVAL, l’entreprise créée par Vallourec et Ascométal, imposent une réaction syndicale la plus large possible. D’où l’importance de la réunion que j’ai tenue ce mardi matin avec les représentants des quatre syndicats présents dans l’entreprise (CGT, CFDT, CFE-CGC et FO).

Nos échanges ont permis d’avancer les priorités à défendre dans le plan de sauvegarde d’Ascométal, placée en redressement judiciaire. L’État, qui a financé en 2016, à hauteur de 490 millions d’euros, un plan d’investissement dans le groupe Vallourec, doit désormais s’impliquer pour soutenir ces revendications, fort des 15% acquis dans le capital.

Le dossier de reprise devra inclure dans son périmètre l’aciérie de Saint-Saulve et ses 320 salariés. Ultra moderne, rentable et compétitive, l’usine a bénéficié de 100 millions d’euros d’investissements depuis 2008. Déjà détenteur de 40% d’Ascoval, Vallourec doit être associé à la recherche d’un repreneur crédible et porteur d’un vrai projet industriel. A défaut, le groupe pourrait reprendre la main sur l’outil, y compris à titre provisoire, le temps de trouver une solution pérenne. De son côté, la Région tient toujours à disposition 14 millions d’euros pour un plan de reprise d’Ascoval.

Suite à la réunion, j’ai rédigé une lettre au ministre de l’Économie afin de lui exposer la situation. Et lui demander un rendez-vous en urgence pour les représentants syndicaux d’Ascoval. Ce mardi encore, lors des questions au gouvernement, Pierre Dharréville a lui aussi interpellé le gouvernement, au nom de notre groupe.

 

Ascométal – Ascoval

Engagements de Bruno Le Maire