18 morts et des centaines de blessés, voilà le bilan terriblement provisoire d’une nuit d’horreur en Espagne, au cœur de la capitale touristique.

Les auteurs de ces attentats odieux ont frappés Cambris, Barcelone et 24 nationalités sur ce littoral espagnol riche de son ouverture sur le monde et la Méditerranée.

24 nationalités à l’image des milliers de victimes dans le monde entier, fauchés par différents mouvements terroristes, unis par la haine de l’autre et frappant aveuglément des familles, des enfants, des innocents.

C’est une ville européenne qui est maintenant touchée, aux portes de la France, chez nos voisins et amis espagnols. Et c’est encore une fois un été meurtrier qui rappelle celui vécu par notre pays l’année dernière.

Je m’associe à toutes celles et ceux qui expriment aujourd’hui leur solidarité, leur indignation, leur colère et j’adresse mes pensées les plus fraternelles aux familles des victimes ainsi qu’aux autorités espagnoles.

Ces atrocités doivent cesser. Tout doit être mis en œuvre, en Europe, dans le monde, dans l’union la plus large, pour couper les vivres et tous les moyens d’agir à celles et ceux qui commandent ces attentats odieux. Face à la haine et le rejet de l’autre, tout doit être fait pour faire gagner les idéaux de paix et de fraternité.

L’œuvre de Guernica, pour dénoncer les horreurs de la guerre qui a fait «sombrer l’Espagne dans un océan de morts et de douleurs » disait Picasso, son auteur, reste toujours d’actualité.